Plan licence

Le plan licence n'est pas le meilleur moyen de lutter contre l'échec en 1ère année

A l'heure où le constat de l'échec en première année de fac est devenu alarmant, le gouvernement s'intéresse enfin à une de ses missions. La présentation du plan licence, faite au mois de décembre, par la Ministre de l'Enseignement Supérieur, Valérie Pécresse, a été plutôt bien accueillie par les organisations étudiantes.

Bien que les objectifs du plan soient ambitieux, la FFAEH, seule organisation représentative des étudiants en sciences historiques et artistiques, reste sceptique quant à sa réelle efficacité.

La concrétisation d'un tel plan nécessite des moyens financiers, matériels et humains supplémentaires conséquents. Cela risque, une fois de plus, d'accroître les inégalités entre les universités et les diplômes.

D'après le plan présenté par le gouvernement, la première année serait << pluridisciplinaire >>. Or, cette première année dite de fondamentaux n'est pas clairement définie. Il n'est pas indiqué de quelles unités d'enseignement cette année serait composée. Chaque UFR LLSHA va-t-elle devoir composer avec ses enseignements au détriment d'une harmonisation des diplômes ?

Enfin, il apparaît très clairement qu'une spécialisation tardive ainsi qu'un retour à la scolarisation excessive ne semblent pas être les moyens les plus pertinents pour professionnaliser les étudiants de nos filières.

Pour la FFAEH, l'enseignement supérieur ne doit pas pallier les carences de l'enseignement secondaire.